La Banque mondiale indique, dans son dernier communiqué publié en juin 2023, que la croissance mondiale devrait tomber à 2,1 % en 2023 dans un contexte d’inflation élevée, de resserrement de la politique monétaire et de durcissement des conditions de crédit.
Le resserement des conditions financières mondiales et la faiblesse de la demande extérieure pèseront sur l’activité des économies émergentes et en développement. La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) a entamé l’année 2023 sur une dynamique de croissance solide, mais qui marque le pas, elle devrait ralentir à 2,2 % en 2023, avec des révisions à la baisse par rapport aux projections de janvier, tant pour les pays exportateurs qu’importateurs de pétrole.
Au niveau national, le point de conjoncture publié en Juillet 2023 par le HCP indique que l’économie nationale aurait poursuivi son redressement au deuxième trimestre 2023, après avoir progressé de 3,5% au premier trimestre. Elle aurait été tirée par une amélioration conjointe de la valeur ajoutée agricole de 6,3% et de celle des activités hors agriculture de 3%....
En retrait par rapport à sa dynamique d’expansion de moyen terme, la demande intérieure se serait, néanmoins, renforcée au deuxième trimestre 2023, contribuant à 1,2 point à la croissance du PIB, particulièrement portée par l’amélioration des dépenses des administrations publiques en hausse de 2,8% en variation annuelle.
A l’inverse, le repli de l’investissement se serait prolongé au deuxième trimestre 2023 essentiellement dans les activités de construction, malgré le renforcement des dépenses d’investissement budgétaire. L’investissement des entreprises se serait infléchi, dans un contexte de faible progression de la demande extérieure et de hausse du coût de financement.
Pour sa part, l’activité du secteur du BTP aurait poursuivi son repli amorcé au début de l'année précédente, affichant une régression de 3.4% au premier trimestre 2023, en variation annuelle.
Note conjoncture 2023-T1.pdf